Résumé
Où sont passés les bourdons, les papillons, jadis si nombreux à venir butiner en été au jardin ? Et les orvets, autrefois locataires courants des tas de compost ? Même le banal moineau domestique est en régression partout en Europe. Alors que les activités humaines menacent dramatiquement la faune sauvage, deux jardiniers naturalistes reconnus, Vincent Albouy et Denis Richard, nous font partager leur expérience pratique.Leur recette de base pour inviter la faune sauvage au jardin, quelle que soit sa taille, est de recréer les principaux milieux semi-naturels de nos campagnes traditionnelles : des arbres et des arbustes qui structurent l'espace, sous forme de haie, de bosquet, de buisson, bordant une zone de prairie qui crée un effet de lisière, complétés par des éléments plus périphériques mais importants pour diversifier cette faune, comme une mare, une parcelle en friche, des massifs de fleurs nectarifères, un mur en pierres sèches ou un tas de pierres, etc. et par des aménagements plus artificiels comme des nichoirs et des abris variésFort de leur longue expérience du jardinage naturel, les auteurs mettent l'accent sur les mesures qui sont vraiment utiles, tout en signalant celles qui, parfois reproduites d'ouvrage en ouvrage sans réel questionnement, le sont moins, voire pas du tout (abris à hérisson, nichoirs à bourdons, abris à coccinelles, etc...)