C'est l'histoire d'une ville qui s'effondre. Et d'un maire qui vacille. Ou l'inverse. Depuis l'effondrement, le 5 novembre 2018, de deux immeubles, rue d'Aubagne à Marseille, et la mort de huit habitants, la gestion de Jean-Claude Gaudin est pointée du doigt de toutes parts. En cause : jeux de pouvoir, corruption et incompétence. Au lendemain d'élections municipales marquées par une valse des prétendants aux allures d'un fascinant jeu de massacre, la victoire de Michèle Rubirola, candidate du Printemps marseillais, signe la fin d'un règne sans partage. Et insuffle un vent d'espoir sur la cité phocéenne.