Une étudiante en journalisme issue de la grande bourgeoisie blanche de Port-au-Prince fait l'expérience de l'altérité en se penchant sur la mémoire d'un homme surnommé Capitaine, son quartier en désuétude jadis bastion des luttes politiques, ses fantômes et, ce faisant, trouve avec lui et d'autres échoués le chemin pour faire de la vie une cause commune. Avec «Ne m'appelle pas Capitaine», Lyonel Trouillot retrouve l'altitude unique et enivrante de «La Belle Amour humaine», aussi littéraire qu'universelle.