Comme toujours, le loup guette la fillette en route pour la maison de sa mère-grand. Mais, d'une double à l'autre, la voilà qui passe du sentier de la forêt à l'échine poilue du loup géant, qu'elle arpente du même pas décidé... étrange renversement de perspective : ces arbres noirs seraient-ils aussi les poils hérissés de l'animal ? Cette version sans texte du conte nous est racontée à travers les illustrations à la fois délicates et inquiétantes d'Adolfo Serra. Nos repères, nos certitudes sont ébranlés car finalement , dans cette histoire, sait-on d'où vient la peur ?