Gilles Caron est un cas unique dans la photographie contemporaine. Quant il disparaît au Cambodge en 1970, il a trente et un ans. Mais il a déjà vécu la guerre, au Tchad, en Irlande, au Biafra, au Viêt-Nam. Quelques-unes de ses photographies de Mai 68 sont devenues les symboles de la révolution estudiantine. C'est avec une énergie confondante et un constant souci de la dignité humaine qu'il a fait en quelques années ce que d'autres font en une vie.