Janvier 1943. Après avoir vaincu la Wehrmacht à Stalingrad, l'Armée rouge entame sa contre-offensive, grâce à un effort de guerre tournant à plein régime et une aide alliée qui s'intensifie. Mais le IIIe Reich vend chèrement sa peau : les batailles - telles que celle de Koursk, en juillet 1943, ou l'opération « Bagration », qui conduit à la reconquête de la Biélorussie à l'été 1944 - deviennent titanesques. Les morts se compteront par millions pour qu'enfin le drapeau rouge flotte sur Berlin, en 1945. Vaincue sur tous les fronts, l'Allemagne en ressort ruinée, meurtrie, occupée, amputée, coupée en deux. Quant à l'URSS, si sa victoire la hisse au rang de superpuissance, le carnage l'a saignée à blanc. Dans ce second volume de La Guerre germano-soviétique, une dictature périt quand une autre triomphe. Entre mythologie, déni et amnésie, leurs peuples, bourreaux comme victimes, devront assumer le legs mémoriel de cette violence inouïe.« Il faudra bien des années avant qu'une oeuvre aussi magistrale puisse être considérée comme dépassée. » François Kersaudy.