Par une soirée d'août, Antonia trouve la mort dans un accident de voiture sur une route corse. L'office funèbre, célébré par son oncle et parrain, est l'occasion pour tous de se souvenir de l'adolescente qui se rêvait photographe, de la jeune femme amoureuse d'un militant nationaliste, de l'adulte en quête de sens et d'une vocation partie sur le front de l'ex-Yougoslavie. Ce somptueux roman en forme de requiem est aussi l'occasion d'évoquer le nationalisme corse, la violence des guerres modernes et les liens ambigus qu'entretiennent l'image, la photographie, le réel et la mort.