Une femme s'invente la possibilité d'un exil dans une chambre d'hôtel, un lieu de refuge où elle s'abandonne à la rêverie. Sept fois, cette scène se répète, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, car le décor change, les détails et les personnages secondaires aussi. Et si ces séquences imaginaires n'étaient qu'une façon de meubler l'absence ? Ce premier roman tout à fait original donne à voir une belle et étonnante variation sur la tentation de la solitude.