A travers l'aventure picaresque, frénétique, d'un chercheur d'or risque-tout et généreux qui ne craint pas de tenter le sort et devient, rentré au pays, un as de la finance, puis un révolté , puis une sorte de « Candide » qui renonce à l'or et choisit délibérément la ruine pour avoir le loisir de cultiver en paix son pauvre jardin, c'est un London plein d'une étrange et douloureuse sagesse quis'adresse à nous. Le livre à sa parution fut mal compris. Francis Lacassin, spécialiste incontesté de l'écrivain, n'hésite pas à y voir son « chef-d'oeuvre inconnu » à ranger, selon lui, à la même altitude que Martin EdenRadieuse Aurore (1910) est le dix-neuvième volume de l'Intégrale des Romans et Nouvelles de London entreprise par Phébus, dans des traductions nouvelles ou soigneusement revues (une quarantaine de titres sont prévus). Une entreprise d'édition saluée par toute la presse.