Dans le premier récit écrit à la première personne, le narrateur vit une existence anonyme et insignifiante au fond d'une chambre d'hôtel ou dans la rue. Dans la foule, il a le pas de ceux qui ne vont nulle part, indifférent et tendu, l'oeil aux aguets, et pourtant comme engourdi dans ce monde qui ne lui fait aucune avance. L'isolement et la pauvreté forment autour de lui une sorte de no man's land dont il ne peut sortir. S'il s'approchait, ne fuirait-on pas cet être timide et intimidant, mal vêtu ? Et pourtant, que de choses il aurait à raconter dans l'effusion ou la tendresse... Ecoutez, on vous parle.Dans le second récit, le narrateur s'appelle Armand