Une grande ville, une journée ensoleillée. Soudain, des ombres immenses envahissent les rues : celles de baleines gigantesques, flottant entre les immeubles. Une crise pour les hautes sphères de l'État, qui réagit à l'invasion placide des cétacés par une violence aveugle et aveuglante. Le réalisme chirurgical du dessin de Tommaso Carozzi vient illustrer la douce folie de cette fable muette imaginée par Davide Calì. Chocolat s'offre un petit détour dans la bande dessinée avec ce Jour des baleines, livre muet, silencieux, poétique, tout en noir et blanc, envoûtant et dérangeant, comme un vieil épisode de la quatrième dimension. Pour l'occasion ce bel ovni s'adresse aux lecteurs ado/adultes, mais ne déroge pas à la ligne éditoriale : un conte, un minimum de texte, des illustrations magnifiques.