Grenadine narre avec truculence l'histoire d'un être étrange et spontané qui ne veut pas se laisser définir. Il décrit ses relations amoureuses avec des filles et des garçons avec joie et enthousiasme, et souvent même ses ruptures nous font sourire. Shyle se laisse mal cerner, il brouille les pistes avec des narrateurs qui narrent les narrateurs, et colle du méta dans le méta. Il aime se définir comme garçonne et fait de l'équilibre sur le mur qui sépare la débilité adolescente de la maturité. C'est fort, c'est unique, c'est mignon et si gentiment pervers !