New-Yorkais depuis quinze ans, le narrateur rentre pour trois semaines dans sa ville natale, Lagos. En vingt-sept chapitres, il rend compte de ce séjour au cours duquel il retrouve sa famille, ses amis, son premier amour, renoue avec son passé et l'univers étourdissant de la mégapole nigériane aux quinze millions d'habitants. Des périples suicidaires en danfos, ces minibus jaunes décrépis et bondés qui fusent dans les rues, à la meilleure manière de doser un pot-de-vin ou de flouer les gamins de la zone, Chaque jour appartient au voleur est tout à la fois récit de voyage, reportage intime et ode à « cette cité aux mille Shéhérazade ». Une écriture précise et mélancolique, magnifiée par des photographies de Teju Cole. « Dans ce roman d'appartenance, la curiosité et l'honnêteté intellectuelle sont valorisées plus que tout le reste. Le narrateur se refuse à abandonner son sens critique, même lorsqu'il doit remettre en question les choses qu'il aime le plus, même lorsque cela fait mal. » The New York Times « Quand on marche dans la rue, le corps doit exprimer une assurance sans faille. Le moindre signe d'incertitude dans l'expression ou la démarche attire l'attention, et l'attention est dangereuse. Quand on croise le regard d'un inconnu, on doit lui envoyer un message sans équivoque : \"Crois-moi, t'as pas intérêt à me chercher.\" Il y a beaucoup de gens qui rôdent dans les rues en quête de proies. Des gens qui, à force de pratique, peuvent flairer la faiblesse où qu'elle se cache. »