« La Transition n'est pas une punition, c'est une opportunité. » Voilà ce qu'on explique à Karl au tribunal, alors qu'il doit partir quelques mois en prison pour fraude. En Angleterre, Karl et sa femme ont grandi avec l'idée qu'ils avaient le droit de manger bio, de boire des cafés à la composition compliquée et d'habiter un minuscule appartement en ville décoré avec goût. La vérité, c'est qu'ils n'en ont pas les moyens, qu'ils font partie des perdants et qu'est venu le moment de payer... ou d'accepter d'être réformés. Ils acceptent donc ce programme de six mois où ils devront vivre chez un couple de mentors, plus accomplis, plus sages, ayant la mission de leur mettre un peu de plomb dans la tête pour redevenir des membres productifs de leur classe sociale. Mais, dès que le programme débute, Karl est envahi d'un doute. Les mentors sont sympathiques, l'appartement est magnifique, le programme peu contraignant. Pourquoi, alors, est-il persuadé que la Transition cache de plus sombres desseins ? Pourquoi pressent-il qu'on s'efforce de le séparer de Geneviève ? Est-il en train de devenir paranoïaque ? « Le genre de livres qui vous fait traverser la route sans regarder, le visage enfoui dans les pages. » The London Times « Dans La Transition, Kennard montre comment un poète peut relever les ambitions de la prose. » The Los Angeles Times « Une dystopie dans un gant de velours. L'humour noir d'un épisode de Black Mirror, au service d'une grande histoire de couple. » The Guardian