Trop bruyant, soi-disant trop méchant, j'étais enfermé au fond d'un vieux chenil. Au cou, un numéro. À ma cage, des barreaux. Mais un jour, un homme est arrivé. Il m'a regardé longuement. Il m'a caressé le museau - puis le dos. Il a ouvert la grille. « Parfait... Tu as tout d'un berger. » Depuis, toute la journée, je cours dans la vallée. Me voilà devenu le bon chien que j'étais.